La valeur d’un objet
Donner une valeur à un objet est assez simple dans une société capitaliste comme la nôtre. Tout dépend de la loi de l’offre et de la demande et du prix que je suis prêt à payer ici et maintenant pour cette belle collection de VHS ( pour les plus jeunes, ce n’est pas un virus) ou pour ce magnifique centre de table en pot-pourri. Au final, très sommairement, ça se décide entre le vendeur et l’acheteur et l’objet n’a rien à dire dans l’histoire.
La valeur d’un être humain
Déterminer la valeur d’un être humain est plus complexe vous en conviendrez. L’évaluation semble beaucoup plus relative et abstraite. Et il y a une raison à cela: la théorie de l’évolution.
Il y a 14 milliards d’années, le Big Bang. L’hydrogène, l’hélium et le lithium s’amusaient un peu trop ensemble et le tout s’est terminé par une explosion cosmique. De là, la théorie de l’évolution estime que des mutations génétiques permettent, avec l’aide de millions d’années (donc non observable scientifiquement), des changements d’espèces. Résultat 1: notre ancêtre s’appelle Georges le singe. Résultat 2: il n’y rien après la mort, car tout est matière.
Conséquences identitaires
La valeur de l’être humain est toujours déterminée par une source externe, par une CROYANCE. Comme le point de repère de notre société est la théorie de l’évolution, nous croyons être égaux à tout animal. Ou mieux dit, tout animal à la même valeur que nous. Certains diront même que nous avons une moindre valeur puisque nous utilisons notre intelligence pour abuser des animaux. Les conséquences de cette idéologie (voir de cette religion) sont catastrophiques et pathétiques:
- Comme nous sommes des animaux, c’est le «chacun pour soi» (la loi de la nature). Chacun pense pouvoir se donner sa propre valeur. À l’extrême; si je ne vaux rien, je me suicide. Si je vaux plus que tous, j’abuse des gens. Au minimum, je suis centré sur moi-même au maximum. Le monde tourne autour de moi.
- D’une manière ou d’une autre, il vaut mieux boire, s’empiffrer, se geler la fraise. Rien d’autre n’a de SENS puisqu’il n’y a rien après la mort;
- Parce que le poids des jours est trop lourd à porter, j’essaie de faire du SENS à partir de moi-même. Soit je m’exerce à avoir le plus beau corps qui possible, soit à avoir la meilleure promotion au travail, soit à être la meilleure personne aux yeux des autres, soit à avoir une grande confiance en soi, etc.;
- La réalité est que lorsque ma FOI repose sur moi, je suis piégé puisque je suis un être qui fluctue, qui est changeant émotionnellement et mentalement. Je ne peux pas me fier sur moi-même ni sur les autres pour le salut de mon âme.
- Je vis dans un monde où tout est relatif, avec les absurdités qui s’en suivent: « Le viol c’est mal, mais c’est une question de culture parce que dans d’autres cultures ce n’est pas mal. »… «Un bébé n’est pas un être humain tant et aussi longtemps que le corps n’est pas sorti vivant de l’utérus de sa mère. »… « Mon garçon de 4 ans sent qu’il est une fille et il a le droit de demander le changement de genre. »…
Pourquoi être contre ce genre de pensées lorsque nous croyons venir du singe et que la finalité de la vie est le néant? Aussi bien vivre chacun pour soi et s’accorder une valeur (l’estime de soi) du mieux que l’on peut, non?
Je vaux Jésus-Christ
Non. La BIBLE enseigne une réalité beaucoup plus convaincante et merveilleuse. La parole de Dieu mentionne que c’est Dieu qui a créé le ciel et la terre avec tout ce qui y vit. À la fin de sa création, tout était très bon (Genèse 1). Puis, le premier homme et la première femme se sont rebellés contre Dieu, préférant désobéir à la seule contrainte du temps, qui était de ne pas manger du fruit défendu (Genèse 3).
S’ensuit la séparation de l’humanité d’avec son créateur (le PÉCHÉ). Les conséquences de cette séparation d’avec Dieu sont radicales: la mort, la guerre, la maladie, la pauvreté, la corruption, le mensonge, la jalousie, l’abus des femmes, etc (de Genèse 3 à aujourd’hui). Chacun d’entre nous continue aujourd’hui de vivre séparés de Dieu, avec comme principal conséquence d’être séparé de Lui pour l’éternité (ce que certains appellent l’enfer).
En effet, dans la présence de Dieu, aucun pécheur ne subsiste, car Dieu est saint. C’est pourquoi nous sommes séparés de Dieu. Non seulement nous sommes séparés, mais nous sommes enclins à demeurer rebelle et à le rejeter (Romains 3:11). Il fallait un être sans faute afin de rétablir notre relation avec Dieu. Pour ce faire, dans son amour parfait, Dieu a décrété que c’est Lui-même qui viendra sauver l’humanité de sa propre rébellion et de ses conséquences. Littéralement, Dieu s’est fait chair en Jésus-Christ. Celui-ci était donc 100% homme et 100% Dieu (Romains 1:3). Il a vécu une vie de dépendance parfaite avec Dieu le Père (vous vous souvenez de la trinité?).
En d’autres mots, c’est Dieu qui nous sauve de nous-mêmes en devenant l’un de nous. Toutefois Lui, Il n’a commis aucune faute, aucun péché, aucun manquement de la loi de Dieu. Il est devenu pour nous le sacrifice pour le rachat de nos péchés. Par son oeuvre à la croix, Jésus-Christ est devenu le pont qui nous unit à Dieu le Père pour l’éternité (1 Jean 2:1). Et cette réalité est vraie pour tous ceux et celles qui placent leur FOI, leur confiance en Jésus-Christ et son œuvre à la croix (Éphésiens 2:8).
Ainsi, Dieu a sacrifié son fils unique pour me sauver. Voilà ma vraie valeur. En Lui seul, je vaux Jésus-Christ. Pour ma vie, il a fallu qu’il donne la sienne.
Conclusion spectaculaire
Nous sommes tous créés à l’image de Dieu. Nous sommes des créatures uniques de sa création avec une valeur unique. Dieu a été prêt à donner son fils comme rançon pour nous donner la vie avec Lui pour l’éternité. Dieu a un but: que nous le connaissions afin de le GLORIFIER et afin de prendre plaisir en Lui, un plaisir qui remplie tout notre être.
Je vous invite à réfléchir sur les deux « religions » qui s’offrent à vous. Soit nous sommes des singes évolués. Notre valeur est égale à celle de n’importe quel animal. C’est la loi du plus fort pendant cette vie sur terre dont le sens est relatif. Aussi, après la mort, point de salut. Sans Dieu, je suis un « vaut-rien ».
Soit nous sommes créés à l’image de Dieu afin de le glorifier et de prendre plaisir en Lui. Nous avons une grande valeur aux yeux du créateur de l’univers. Quoique notre péché nous sépare de Lui, Jésus-Christ nous affranchit du péché par son œuvre, afin de vivre dès aujourd’hui une vie remplie de sens (le vrai) et de retourner auprès de Lui après la mort de notre corps dans un endroit sans larme ni grincement de dents. Et ce, pour tous ceux qui croient en Lui d’une manière profonde et personnelle.
À vous de choisir, moi j’ai fait mon choix!
Au plaisir,
Maxime Tessier
Note : une version de cet article fut premièrement publié le 30 octobre 2018 sur le blog de Maxime Tessier à quiestjesuschrist.wordpress.com. Vous y trouverez la version originale de cet article ainsi que plusieurs autres